Rafting
Merci beaucoup les copains/copines, frangins/frangines, cousins/cousines!!! Grâce à votre grande générosité et gentillesse, nous avons pu affronter le tumulte des eaux tourbillonnantes de la rivière Sun Koshi (litteralement "riviere de la mort qui tue, ouech ma gueule") durant 2 jours de rafting effréné!
C'est au petit matin que notre joyeuse mais endormie équipée se dirigea vers le point de rendez-vous, et fit la connaissance de Daniel et Georges, deux backpackers belges qui feront office de compagnons et moussaillons de fortune. Forts sympathiques, enjoues et dotés d un appétit à faire pâlir plus d un Benjamin ou Ron, nous pumes entretenir la fameuse amitié franco-belge (à défaut de notre anglais) au moyen de quelques calembours bien sentis et de plaisanteries d une finesse que Michel Audiard himself n auraient pas reniés...(sentez-vous la pointe d ironie?)
La première journée nous permit de nous approprier les différentes commandes hurlees (mais jamais entendues) par le gouvernail: forward, backpaddle, right back, left back, over right, over left, get in!!!! Simple dans la conception, mais pas si évident dans la coordination...Nous voilà donc lances, toutes rames dehors, le nez et les cheveux sous le casque au vent, à une vitesse supersonique, bien décidés à marquer Sun Koshi de notre empreinte, esquivant avec insolence les rochers, zigzaguant avec élégance et maîtrise au gré des rapides (sentez-vous la pointe d ironie?), accompagnant chacune de nos prouesses maritimes de hurlements bestiaux (Who let the dogs out??... Niaaaa!!!) et tape m en 5 de la pagaie! Cet enthousiasme débordant incitera d ailleurs le gouvernail à adresser à l instigateur des cris de guerre un: "are you on drugs man?" (père, mère, soyez rassures, la réponse est non).
Après cette première journée d apprentissage, nous fûmes juges aptes pour le niveau superieur...et supérieur il l était!! Notre voeu initial fut respecte, Sun Koshi fut marque de l empreinte...de notre séant!! Ron par deux fois, puis Jérôme et Benjamin s entraînant l un l autre (qui de l oeuf ou la poule?)...seul Olivier, monstre de tactique et d équilibre (de chance?), eut le privilège de ne pas goûter aux 7 petits degrés de la rivière...ainsi que nos amis belges, peut être alourdis par le seau de riz englouti la veille?
Le chemin du retour vers Katmandou fut nettement plus calme et silencieux que l aller, chacun profitant d'un repos du guerrier bien mérité!! Première halte sportive du voyage que nous célébrames le soir même avec nos nouveaux amis, autour d une bière (sans frites), une fois!! Ou peut être deux?
